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Si vous vous préparez bien, vous ne devez pas avoir peur de faire un discours lors d’un enterrement. Voici comment vous y prendre.

À la télévision, c’est de la fiction

À la télévision, on peut voir régulièrement des funérailles imposantes, surtout dans les séries britanniques et américaines. Les discours d’adieu aux funérailles diffusés à la télévision sont impeccables, touchants ; même le timing des rires et des larmes est parfait. Que cela ne vous décourage surtout pas. Ces discours sont écrits par des professionnels et sont interprétés par des acteurs, qui sont passés maîtres dans l’art de la parole et du timing. Tout ce que l’on voit à la télévision est faux, excepté les funérailles qui passent au journal télévisé.

Revenons à l’essentiel : des funérailles sont un adieu organisé par (et en fait pour) les proches du défunt. Lors d’une cérémonie civile, c’est la famille décide de ce qui se passe et dans quel ordre. Pour une cérémonie religieuse en revanche, c’est le pasteur ou le prêtre qui définit cet ordre, mais la famille est évidemment consultée pour le (ou les) moment(s) consacré(s) à un discours d’adieu. Peu importe que l’être cher décédé soit enterré ou incinéré pour l’organisation des éventuels discours.

Lors de l’organisation de la cérémonie d’adieu, l’entrepreneur de pompes funèbres Sereni demande à la famille ce qu’elle souhaite. Le lieu, la musique, les images, mais aussi les éventuels discours ou autres intermèdes, comme un lâcher de ballons blancs, par exemple. Il appartient à la famille de considérer si un discours pendant l’enterrement correspond aux souhaits du défunt et de déterminer ensuite qui peut le prononcer. En tant que proche du défunt, vous trouvez que c’est encore trop difficile par rapport à vos émotions ? Dans ce cas, l’entrepreneur de pompes funèbres Sereni peut vous mettre en contact avec des spécialistes qui peuvent se charger pour vous d’en définir le contenu. Ces professionnels sont également à votre disposition pour écrire un discours d’adieu pour vous et le prononcer le jour des funérailles.

Donner ou refuser un discours

Très important à savoir : personne n’est obligé de faire un discours lors d’un enterrement. En effet, tout le monde n’a pas le talent nécessaire pour parler en public. Lors de funérailles, beaucoup d’émotions font surface, ce qui peut rendre la prise de parole encore plus compliquée pour les personnes présentes. Même si la famille vous demande de raconter quelque chose sur votre relation avec votre maman ou votre papa, votre oncle, votre grand-père ou votre nièce décédé… vous pouvez refuser. Un petit mot d’explication sur votre refus peut faire des merveilles. Vous avez trop de chagrin ou vous n’osez tout simplement pas parce que vous avez peur d’être submergé par les émotions. Tout le monde comprendra cela.

Si vous acceptez une telle invitation à prendre la parole, vous pouvez choisir un texte approprié qui existe déjà. Ou vous pouvez écrire votre discours vous-même. Pour vous aider à écrire vous-même un discours, nous allons commencer par le volet organisationnel. Que devez-vous savoir ?

  • Combien de temps a été prévu ? Respectez ce timing, ne débordez pas d’un quart d’heure parce que vous aimeriez tellement tout raconter de votre amitié de 20 ans.
  • Qui d’autre prendra la parole ? Vous pouvez ainsi essayer de vous accorder les uns avec les autres, ne serait-ce que pour éviter de raconter tous les mêmes souvenirs ou anecdotes.
  • Discutez également de l’aspect technique : voulez-vous montrer des images, passer de la musique pendant les funérailles, montrer une vidéo, y a-t-il un micro ?
  • Qui donne le signal que vous pouvez commencer ?
  • Qui peut prendre le relais si vous n’y arrivez pas en raison d’émotions trop fortes pendant le discours ?

Quel est le contenu d’un discours d’adieu ?

Quel contenu donner à votre discours ? Le meilleur conseil : prononcez avant tout un discours personnel. Évoquez des souvenirs, racontez une anecdote, décrivez vos propres émotions. N’exagérez pas, que ce soit dans le sens négatif ou positif. Si cela n’a pas toujours été rose, il est recommandé de l’évoquer. Le discours ne doit pas forcément être formel, mais ne le transformez pas non plus en un spectacle dont vous seriez le personnage principal. Ce n’est pas le but des funérailles.

Pour commencer la rédaction de votre discours, vous pouvez poser des questions sur le défunt aux membres de la famille, aux amis, aux collègues, etc. et vous les poser aussi :

  • Que signifiait-il ou elle pour vous et pour eux ?
  • Pourquoi va-t-il ou elle vous manquer ?
  • Quel est le souvenir le plus précieux pour vous et pour eux ?
  • Que savez-vous de ses passions, hobbies et talents ?
  • Quelles épreuves a-t-il ou elle endurées et quel impact ont-elles eu ?
  • Que savez-vous de ses idéaux ou souhaits et ont-ils été réalisés ?
  • Le décès était-il inattendu ? Avez-vous pu lui dire au revoir ?
  • Avez-vous toujours eu de bonnes relations avec le défunt ? Comment avez-vous surmonté vos moments difficiles ensemble ?
  • Le défunt a-t-il eu une vie riche ou sa mort est-elle survenue trop tôt ?

Vous recueillerez ainsi énormément d’informations parmi lesquelles vous devrez choisir. Vous ferez votre choix en vous basant sur ce que vous voulez absolument raconter. Cela ne doit pas être un traité scientifique de haut niveau. Vous pouvez tout simplement parler des talents culinaires de votre maman. Et articuler votre discours autour de cela. Considérez cet élément comme le noyau de votre récit. Complétez ce noyau avec des souvenirs, des anecdotes et d’autres histoires. Votre maman vous a appris à cuisiner, vous alliez manger chez elle tous les dimanches et vous avez toujours adoré ces moments. Vous vous souvenez que votre père n’aimait pas les chicons, que votre fille a renversé la casserole de soupe, etc. Tout cela semble très banal, mais la famille reconnaîtra le défunt à travers votre récit, et cela lui fera donc beaucoup de bien.

Commencer l’écriture : lancez-vous, tout simplement. Vous pourrez peaufiner plus tard, mais vous devez d’abord avoir quelque chose sur papier. Si vous avez beaucoup d’expérience, par exemple parce que vous donnez des présentations au travail, quelques mots clés sur un post-it suffisent généralement. Si vous avez plus de mal à parler devant un public, écrivez tout et vous vous contenterez de lire votre discours à haute voix. Il est important ici de ne pas rédiger des phrases trop alambiquées. Évitez les phrases longues et les mots compliqués, car vous pourriez buter dessus si vous êtes un peu stressé.

N’oubliez pas que 500 mots correspondent environ à 5 minutes de temps de parole et que c’est déjà très long si vous n’avez pas l’habitude. Dernier conseil : soyez vous-même, montrez vos émotions, esquissez votre image du défunt. Vos paroles authentiques aideront certainement dans le processus de deuil.