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L'art de la dentelle de Binche, les célébrations des 100 ans du surréalisme, des 90 ans de la naissance de Jean-Michel Folon et des 75 ans de la disparition de James Ensor nous rappellent que les arts sous toutes leurs formes, nous interpellent, nous poussent à l'admiration ou au questionnement. Ils libèrent nos émotions comme le contact avec la nature et contribuent à panser nos blessures.

Connaissances, cultuur, Spécial

le Souffle Nouveau

Ceci n’est pas une préface 
« Le surréel est la réalité qui n’a pas été séparée de son mystère. » 
René Magritte 

Les nombreux événements célébrant les 100 ans du surréalisme belge avec notamment René Magritte, Jean-Michel Folon, James Ensor, Marcel Broodthaers et Paul Nougé, nous invitent à l’émerveillement comme au questionnement. 
Les images, les sculptures, les objets peuvent exprimer des sentiments, des idées, ils sont bien à la hauteur des mots et peut-être volent-ils encore plus haut que les nuages d’ouate phosphorescents de Magritte tant les mots sont parfois réducteurs face à ce que l’on veut exprimer et nous rendent maladroits dans les situations critiques. 

Même la dentelle nous parle et nous invite à voir, à aller plus loin comme le rappelle la devise de la ville de Binche empruntée à Charles Quint : « PLVS OVLTRE ». 

Si les arts parviennent à exprimer et à libérer, ce qui est enfui au plus profond de notre être, la nature aussi nous aide en permettant de retrouver un nouvel ancrage après la tempête. 

Pascale Jourdan