Trouvez des réponses : décès à l’étranger.

Lorsqu’une personne meurt à l’hôpital, un médecin établit immédiatement un certificat médical de décès. Une déclaration sera faite dans la commune ou la ville où la personne est décédée, puis dans la commune ou la ville où habitait le défunt.

Ensuite, il faut vérifier si le défunt est assuré. Si c’est le cas, appelez le centre d’urgence de la compagnie d’assurance pour savoir si l’assurance voyage rembourse les frais de rapatriement. Le cas échéant, vous pouvez également appeler l’agence de voyages avec laquelle l’assuré était en vacances. Si la personne décédée n’est pas assurée, il est conseillé de contacter un entrepreneur de pompes funèbres local. Pensez à lire également les informations qui se trouvent sur la page « Enterrement ou crémation sur place ».

Dans tous les cas, vous devez faire appel à votre partenaire funéraire et informer votre compagnie d’assurance. Indiquez à votre assureur vers quel funérarium le défunt peut être transféré. Votre partenaire funéraire s’occupera de toutes les autres formalités.

Ne signez aucun document trop rapidement, attendez d’abord l’avis de l’entreprise chargée du rapatriement : tous les documents requis au moment du décès ne doivent en effet pas être remplis dans les 24 heures.

Conseil : le passeport ou une copie du passeport doit rester avec le défunt, mais emportez vous-même les bijoux et autres objets de valeur.

Dans une situation où une personne décède en dehors de l’hôpital, un médecin local doit d’abord se rendre sur place. Ensuite, la procédure se poursuit comme dans le cas d’un décès à l’hôpital (voir ci-dessus).

S’il est question d’une mort non naturelle suite à un accident ou un acte criminel, un médecin et la police doivent être avertis. Généralement, un examen est d’abord effectué, après quoi le corps est libéré et la procédure normale peut être suivie.

En cas de décès à l’étranger, une autopsie est souvent réalisée. Il est judicieux de soumettre ces questions à votre assureur. Il peut vous donner des conseils sur la manière d’agir afin de procéder au rapatriement dans les plus brefs délais.

Lorsque les funérailles ont lieu en Belgique, le corps du défunt sera ramené en voiture ou en avion. C’est ce que l’on appelle le rapatriement. Celui-ci est compris dans l’assurance voyage ou l’assurance rapatriement, si le défunt en a souscrit une.

S’il n’y a pas d’assurance voyage ni d’assurance obsèques, vous devez payer vous-même le rapatriement. Il est alors préférable de faire appel à une entreprise de rapatriement professionnelle.

Veillez à ne pas signer trop rapidement les documents, attendez toujours l’avis de l’entreprise de rapatriement.

Vous pouvez également choisir d’organiser un enterrement ou une crémation sur place. Pour en savoir plus, consultez la section ci-dessous.

Le coût du rapatriement d’une personne décédée dépend principalement de la destination et du mode de transport. Le rapatriement d’une personne décédée d’un pays européen vers la Belgique coûte en moyenne 4 000 euros.

Si plusieurs personnes meurent en même temps, par exemple dans un accident de bus ou d’avion, le ministère de l’Intérieur sera appelé à intervenir. En collaboration avec les prestataires d’assistance, ils prendront en charge une partie des responsabilités et des coûts.

Si vous êtes avec le défunt à l’étranger, vous pouvez rentrer avant lui pour préparer l’enterrement en Belgique, mais pouvez aussi choisir de rester le plus possible avec le défunt.

Parfois, une petite cérémonie est organisée avant le rapatriement du défunt.

En cas de transport en avion, le défunt et la manière dont il est transféré doivent répondre à des conditions internationales strictes. En cas de rapatriement, outre le cercueil en bois, un cercueil intérieur en zinc est également obligatoire. Celui-ci est hermétiquement fermé. Le cercueil extérieur est emballé discrètement en cas de transport en avion.

Il n’y a pas d’assurance rapatriement et vous ne pouvez pas payer vous-même le rapatriement ? Dans ce cas, vous pouvez également choisir d’organiser l’enterrement ou la crémation sur place.

Contactez un entrepreneur de pompes funèbres local pour organiser les funérailles. Vous pouvez également contacter l’ambassade de Belgique locale, le consulat ou la police locale pour obtenir des conseils, par exemple si vous avez besoin d’un interprète ou d’une assistance pour d’autres questions.

Une entreprise de rapatriement professionnelle peut s’en charger, ou vous pouvez transporter l’urne vous-même en voiture ou comme bagage à main dans l’avion.

Il est donc possible de prendre l’urne dans l’avion, mais il faut tenir compte d’un certain nombre de conditions.

Pratiquement toutes les compagnies aériennes vous autorisent à emmener l’urne avec vous en tant que bagage de cabine à condition que :

• l’urne soit scellée ou collée,
• l’urne soit adaptée à un appareil à rayons X (la pierre, le bois, la paille ou le plastique conviennent),
• l’urne puisse être placée sous le siège ou dans l’espace de rangement au-dessus du siège,
• une copie de l’acte de décès et/ou une lettre du crématorium puissent être présentées au contrôle de sécurité.

Ces conditions peuvent toutefois varier d’une compagnie aérienne à l’autre. Pour éviter les situations embarrassantes, par mesure de sécurité, contactez votre compagnie aérienne et renseignez-vous sur ses conditions spécifiques.

Chaque pays a ses propres règles concernant la dispersion des cendres. Il est donc préférable de vérifier auprès de l’ambassade ou du consulat du pays concerné.

Nous n’associons pas le fait de voyager à des funérailles, mais vous pouvez aussi soulager vos proches en vous préparant à cette éventualité avant de partir en voyage.

Remettez votre certificat de naissance, une copie de votre passeport et votre carnet de mariage éventuel aux personnes qui restent à la maison. Ces documents sont nécessaires en cas de rapatriement.

Par ailleurs, il est aussi recommandé de souscrire une assurance obsèques, une assurance voyage ou une assurance maladie complémentaire chaque fois que vous voyagez.

Dans chaque pays, il existe des lois et des règlements spécifiques concernant le décès et les funérailles, qui peuvent également avoir un impact sur le processus de rapatriement. De plus, les coutumes locales, par exemple en ce qui concerne les derniers soins apportés au défunt, peuvent être très différentes des coutumes belges.

Organiser des funérailles à l’étranger peut être une entreprise stressante. Il peut donc être agréable qu’un membre de la famille ou une autre personne proche vienne vous aider et vous offrir son soutien pendant cette période difficile.

Mais nos partenaires funéraires Sereni peuvent aussi vous aider à répondre à toutes vos questions. N’hésitez pas à contacter votre partenaire funéraire local Sereni, qui est joignable 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.